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La CFE-CGC : une voix forte pour les salariés dans la nouvelle entité ASNR

La fusion annoncée entre l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) et une grande partie de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) donne naissance à l’ASNR (Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection). Ce bouleversement marque un tournant majeur dans l’organisation et la gouvernance des risques nucléaires en France. Ce changement, qui découle de récentes orientations législatives, suscite de nombreuses interrogations et préoccupations parmi les salariés.

Dans ce contexte, le SICTAM CFE-CGC a créé dès le 1er janvier 2025 une section syndicale à l’ASNR pour ses adhérents transférés de l’IRSN. La CFE-CGC réaffirme son engagement indéfectible à défendre les intérêts des salariés, à garantir leurs droits et à préserver l’excellence scientifique et technique qui a fait la réputation de l’institut.

Le bilan de l’action déterminante de la CFE-CGC à l’IRSN : Intéressement, Télétravail, CET, PEE, PERECO et Protection sociale.

Beaucoup de salariés se demandent vers quel syndicat se tourner pour les accompagner dans cette mutation subie et saisir les opportunités.

« Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens. »

Les quatre articles suivants présentent le bilan déterminant de la CFE-CGC à l’IRSN, précurseur notamment du compte épargne-temps, de l’épargne salariale, de l’épargne retraite, de l’intéressement, du télétravail, par des accords minoritaires appliqués sans la signature de la CFDT et de la CGT, les deux autres organisations syndicales représentatives actuelles.


La CFE-CGC, en complément de son action de terrain et dans le cadre des négociations obligatoires (salaires, évolutions du droit du travail et de la réglementation…), a joué un rôle déterminant dans la mise en place d’accords spécifiques (Intéressement, Télétravail, CET, PEE, PERECO) au bénéfice de tous les salariés de l’IRSN et à présent de l’ASNR.

Un accompagnement dans la transition

La fusion représente une transformation organisationnelle d’ampleur, avec des implications potentielles sur nos missions, nos conditions d’emploi et l’évolution de nos carrières. Face à ces défis, la CFE-CGC veille à ce que cette transition se déroule dans des conditions optimales pour les salariés..

En tant que syndicat représentant les cadres et techniciens, la CFE-CGC revendique :

  • La reconnaissance des expertises spécifiques des salariés issus de l’IRSN, afin de préserver leur contribution unique aux enjeux de sûreté et de radioprotection.
  • La pérennité des droits sociaux et des avantages acquis, notamment en termes de protection sociale, d’accords sur le télétravail et d’intéressement.
  • Un dialogue social renforcé, pour que chaque étape de la fusion soit construite dans la transparence et avec la participation active des représentants du personnel.
  • Une vigilance sur l’organisation et les moyens à mettre en œuvre à l’ASNR

La CFE-CGC souligne également l’importance de garantir l’indépendance et la neutralité scientifique de la future entité. La mission de sûreté nucléaire et de radioprotection est cruciale pour la sécurité nationale et internationale, et toute évolution doit s’accompagner de moyens humains et matériels adaptés.

En intégrant la nouvelle entité ASNR, la CFE-CGC portera avec force la voix des salariés pour que leurs savoir-faire, leurs conditions de travail et leur expertise soient pleinement pris en compte dans la définition des nouvelles orientations stratégiques.

Mobilisation et avenir

Dans ce contexte de transition, la CFE-CGC appelle tous les salariés à rester mobilisés et à se rapprocher de leurs représentants syndicaux pour partager leurs préoccupations et participer aux discussions.

Ensemble, nous construirons un cadre où chacun pourra continuer à contribuer, avec fierté et reconnaissance, à la sûreté nucléaire et à la radioprotection en France.

Ensemble, nous construirons un cadre où chacun pourra continuer à contribuer, avec fierté et reconnaissance, à la sûreté nucléaire et à la radioprotection en France.