EGALITE OU EQUITE ?
Dans le cadre des négociations prévues par la loi n°2024-450 du 21 mai 2024 relative à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour répondre au défi de la relance de la filière nucléaire (article 12), l’un des premiers projets de négociation engagés concerne l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Dès la première réunion, les représentants syndicaux ont vivement réagi à la proportion de femmes et d’hommes nommés coordonnateurs, à savoir 1 femme et 7 hommes. Cet article a pour objet de présenter la position défendue par la CFE-CGC.

Si la loi oblige à alterner la nomination des membres du collège de l’ASNR entre les femmes et les hommes, la question est de savoir quelle cible viser pour l’égalité professionnelle dans l’ensemble des niveaux hiérarchiques y compris de direction. Faut-il viser dès aujourd’hui une égalité stricte ou une mixité qui devra évoluer vers une égalité ?
La CFE-CGC défend, pour la période des trois ans à venir prévue dans le projet d’accord, une cible à 40 % pour tous les niveaux. Dès lors que la stricte égalité est possible, elle doit être adoptée. Dans tous les cas, le choix de personnes doit être effectué avec équité, c’est-à-dire donner la même chance pour tout le monde et fondé sur l’expérience, la compétence et le mérite en refusant toute forme de discrimination et de mesure arbitraire.
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