Le pointage vise à comptabiliser les heures passées au poste de travail. Le système prévoit en outre que les autres heures travaillées puissent facilement être déclarées. C’est en application de ce principe déclaratif basé sur la confiance que les corrections sont aisées à réaliser et s’effectuent sans réel contrôle ni justificatif.
Ce principe est globalement bien accepté par la grande majorité des salariés compte tenu de la souplesse qu’il apporte dans l’organisation de la vie professionnelle et personnelle de tous les jours et dans l’année. Pour la CFE-CGC, l’accord s’applique à tous les salariés : le non-respect des modalités de pointage des horaires variables pourrait compromettre cet accord qui est basé, rappelons-le, sur la confiance.
Par contre, il n’est pas admissible, que des salariés soient amenés, comme le montrent certains témoignages, à fournir des explications et des justificatifs alors que l’anomalie relevée résulte en fait d’une défaillance du système de comptabilisation et non pas d’une erreur ou d’un oubli du salarié. Il est également peu acceptable que les demandes de régularisation arrivent plusieurs mois après les faits.
Le système doit certainement être amélioré et une procédure de gestion des écarts mieux définie, notamment sur le rôle respectif de la DRH, de la hiérarchie et des salariés. Espérons que des propositions d’améliorations efficaces émergeront. C’est en tout cas la mission que se donne la CFE-CGC. L’analyse détaillée du dispositif est prévue en réunion de négociations le 20 février 2018.
Et pour finir sur une note d’optimisme en ce début d’année, la CFE-CGC se félicite toujours de ce dispositif, permettant aux salariés de remporter plusieurs succès par jour.